dc.description.abstract | Introduction : La cardiotoxicité est toute atteinte cardiaque provoquant un dysfonctionnement électrophysiologie ou des lésions musculaires secondaires à l’utilisation d’un médicament. Le but de ce travail était d’étudier les effets cardiovasculaires des drogues utilisées au cours de la chimiothérapie. Méthodologie : Nous avons mené une étude transversale, analytique et prospective réalisé dans le service de cardiologie du CHU-ME « Le Luxembourg ». Nous avons évalué la fraction d’éjection ventriculaire gauche au départ, à 3mois et à 6mois de chimiothérapie chez les patients inclus. Résultats : Nous avons colligé 30 patients répondant aux critères d’inclusion La tranche d’âge de 40 à 49 ans a été la plus représentée avec 30% des cas. L’âge moyen était de 43±5 ans Les femmes ont été les plus représentées, avec 93,3% des cas ; soit un sex-ratio de 0,07, dont la majorité était ménagère avec 66,7% des cas. Le facteur de risque le plus important était la sédentarité. La dyspnée et les palpitations étaient retrouvées respectivement dans 70% des cas chacune. La tumeur du sein a été la plus représenté avec 60% des cas. L’ECG est revenu normal dans 83,3% des cas, en pré-chimiothérapie. La fraction d’éjection du ventricule gauche était conservée chez 90 % de nos patients, à l’échocardiographie transthoracique initiale (avant le début de la chimiothérapie). A 3 mois de chimiothérapie, une baisse de 10 % de la FEVG a été observée chez 10 % de nos patients. A 6 mois de chimiothérapie une baisse de 10 % de la FEVG a été observée chez 13 patients ; soit un taux de 43 %. Aussi, une élévation des PRVG a été observée chez 5 patients ; soit un taux de 17 %. Nous avons constaté un cas d’embolie pulmonaire, un cas de péricardite et deux cas de cardiomyopathie dilatée. Conclusion : la chimiothérapie peut être responsable d’une toxicité cardiaque au cour de la chimiothérapie voir 10ans après la chimiothérapie, d’où la nécessité d’un suivi régulier. Une détection précoce améliore le pronostic. | |