| dc.description.abstract | Introduction : Le diabète chez le sujet âgé est sujet particulièrement sensible et peu abordée dans les études. C’est une entité assez complexe compte tenu du vieillissement physiologique avec les notions de polypathologie et de polymécation liée entre autre à l’âge et du polymorphisme du diabète lui-même. Sa prise en charge nécessite une approche individualisée, centrée sur le patient avec la définition au préalable d’objectifs basés sur l’évaluation gériatrique globale. Méthode : Il s’agissait d’une étude d’observation, descriptive transversale avec un recueil prospectif des données réalisée entre le 01 Juillet 2020 et le 31 Décembre 2020 (six (6) mois) portant sur 30 patients dans le service de médecine interne du CHME «LE LUXEMBOURG». Objectifs : Etudier les aspects épidémiologique, clinique et thérapeutique du diabète du sujet âgé dans le service de médecine interne du centre hospitalier Mère-Enfant (CHME) le Luxembourg de Bamako Résultats : L’âge moyen était de 75,23 avec des extrêmes allant de 65 à 90 ans et le sex-ratio était de 1. Nous avons trouvé une fréquence hospitalière de 14,97% avec comme motif d’hospitalisation plus fréquemment retrouvé, l’altération de l’état général, soit 26,7%. L’ensemble de nos patients était des diabétiques de type 2, soit 100% ; découvert à l’occasion d’un bilan du syndrome polyuro-polydipsique dans 86,7%, présentant tous au moins 1 facteur de risque non modifiable de de diabète et cardiovasculaire.Les complications aigues étaient essentiellement marquée par l’hypoglycémie et la Cétoacidose, soit 13,3 chacune.La neuropathie périphérique était la complication microangiopathique la plus retrouvée, soit 53,3%, suivie de la rétinopathie diabétique (46,6%).Les complications infectieuses étaient majoritairement l’infection pulmonaire, soit 63,6%. L’Hypertension artérielle était associée au diabète dans 83,3% soit comme complication macroangiopathique soit comme comorbidité et était traitée avec un IC dans 36,6 des cas.La majeure partie de nos patients était fragile, 63,3% des cas, 20% étaient vigoureux et 16,7% dépendants ; 63,33% avaient de l’insuline dans leur schéma thérapeutique, la metformine était l’ADO le plus prescrit, soit 56,6% des cas. Soixante-six virgule sept des patients (66,7%) étaient polymédiqués. | |
