dc.description.abstract | : Maladie invalidante réduisant l’espérance de vie, la drépanocytose constitue un problème de santé publique au Mali. Très peu d’études ont été réalisées sur la prise en charge de la drépanocytose au Mali. Ce travail a été fait dans le but d’étudier le niveau de connaissance et de pratiques des parents d’enfants drépanocytaires âgés de 5 à 13 ans à Bamako. Il s’agissait d’une étude transversale descriptive qui s’est déroulée de Novembre 2021 à Décembre 2021 réalisée au sein du Centre de Recherche et de Lutte contre la Drépanocytose de Bamako. Nous avons inclus une population de 101 patients constituées de 43 filles (42,58%) et 58 garçons (57,42%) d’âge moyen égal à 9 ans, 71patients étaient homozygote SS (70,29%) ; 19 entaient doubles hétérozygotes SC (18,81%) ; 11 était S beta thalassémiques (0,99%). L’ostéo-arthralgie a été le motif de consultation le plus fréquent avec 57,42% des cas. La majorité des parents d’enfants connaissaient la nature de la drépanocytose, soit 77,22% des parents interrogés. La plus part des parents ignoraient les différentes modalités de prise en charge de la drépanocytose soit 66,33% des parents Sur les 34 parents qui disaient connaitre les modalités de prise en charge de la drépanocytose, les médicaments et l’hygiène de vie étaient les plus ressortis soit 91,17%.Tous les parents d’enfants de notre étude s’informaient sur la drépanocytose pendant les consultations. La majorité des crises drépanocytaires des enfants selon leurs parents étaient déclenchés à 71,28% par la température ambiante suivie du sport (21,78%). Selon les parents, le froid était le facteur déclenchant les crises le plus retrouvé avec 66,33%. Rester au chaud pendant le froid était retrouvé majoritairement avec 50,49% selon les parents. La majorité des parents soit 66,33% pensaient qu’appliquer les mesures d’hygiène de vie améliore la santé de l’enfant. Les enfants capables d’appliquer eux-mêmes les mesures conseillées étaient les plus nombreux à 63,36%. Les parents qui ne rencontraient pas de difficultés à appliquer les mesures hygiéno-diététiques étaient les plus nombreux à 66,33%. | |