dc.description.abstract | Les phénomènes de violence sont des réalités que l'on retrouve dans toutes les sociétés présentes et passées. Au Mali les coups et blessurs volontaires constituent des fréquents de consultation sanitaire. Ils constituent la deuxième cause d'admission après les accidents de la voie publique au service des urgences de l'Hôpital Gabriel Touré. Notre étude, longitudinale ayant concerné 214 patients, avait pour objectifs de : analyser l'épidémiologie des coups et blessures volontaires ; -rechercher leurs causes ; -décrire les lésions couramment occasionnées ; -décrire les aspects médico-légales. Notre enquête s'est déroulée à un niveau hospitalier et au niveau extra hospitalier (commissariat, organisations féminines pour la défense des droits de femmes). Les résultats ont montré que 83, p.100 des victimes sont de sexe masculin. La moyenne d'âge a été de 27 ans avec des extrêmes de de 1 et 64 ans. Nous avons enrégistré 7,0 p.100 de violences graves sur les enfants dont 60, p.100 étaient des violences scolaires. Les plus exposés à la violence ont été les travailleurs manuels et les agents de commerce soit 41, p.100. Le contact physique (coups de pieds, de poing ou de tête) constitue l'origine des 40, p.100 des violences. Le segment céphalique a été le plus atteint avec 64,6 p.100, suivi des membres (12,8 p.100) et du thorax (12,1 p.100). Le séjour d'hospitalisation a été bref pour la majorité des patients entre 1 et 2 jours. Au cours de l'étude nous avons enrégistré 19 décès soit 8, p.100. Les causes de décès ont été les traumatismes crâniens (36,8 p.100) et les traumatismes abdominaux (21,0 p.100 des décès). | |