dc.description.abstract | Nous avons mené une étude portant sur l'évaluation de la technique laparoscopique au bout de 9 ans et 4 mois de pratique au Mali de Mars 2001 à Juillet 2010. Il s´agissait d´une étude rétrospective descriptive menée dans le service de chirurgie « A » du CHU du point G ; chez les patients des deux sexes et de tout âge opérés dans le service de Chirurgie A du CHU point G selon la technique de coeliochirurgie avec ou sans conversion en chirurgie conventionnelle. Nous avons colligé 1227 dossiers de patients opérés selon la technique durant la période de l´étude .La fréquence était de 21,29 p.100 dans l´activité de chirurgie « A ». L´âge moyen des patients était de 34,11 ans avec des extrêmes de 10 et 83 ans, le sexe ratio était de 6,01 en faveur des femmes. Nous avons observé une augmentation régulière du recrutement de certaines pathologies (obstructions tubaire, lithiase vésiculaire, appendicite et grossesse extra-utérine).Les malades de chirurgie gynécologique ont prédominé avec 67,9 p.100 contre 29,6 p.100 pour la chirurgie digestive. Nous avons observé 2 cas d'hémorragies d'artère cystique, 2 cas de lésions intestinales au cours de l'Adhésiolyse pelvienne en début d'expérience. Nous avons converti en laparotomie dans 5,7 p.100 des cas à cause des difficultés opératoire ou par panne technique. Les suites opératoire ont été simples dans 98,5 p.100 des cas .La durée moyenne d'hospitalisation a été de 2 jours. Les difficultés existent et persistent .Elles sont en rapport avec l'approvisionnement en matériel et consommable Coelio, ainsi que la volonté peu manifeste des autres équipes à démarrer cette activité. Au terme de cette étude, il ressort que la faisabilité de la coeliochirurgie au Mali n'est plus à démontrer. Elle est réalisable dans tous les hôpitaux et structures sanitaires dès que le personnel est bien formé à la méthode avec de bons résultats. | fr_FR |