| dc.description.abstract | Dans le cadre d'une amélioration de la prise en charge médicale des malades indigents au sein des hopitaux, nous avons mené une étude prospective à l'Hôpital du Point "G" pour laquelle : Notre objectif général a été de contribuer à étudier les problèmes de prise en charge des indigents à l'Hôpital du point "G". Nos objectifs spécifiques ont été : de déterminer la fréquence des malades indigents, de décrire la situation socio-économique des malades classés indigents à l'Hôpital du Point "G" ; de décrire le mécanisme de prise en charge des malades indigents avant et pendant leur séjour à l'Hôpital du Point "G" ; de déterminer leur mode de sortie ; de déterminer la durée moyenne d'hospitalisation ; d'identifier les pathologies diagnostiquées. Afin de déterminer la fréquence de malades indigents hospitalisés et de décrire un mode de prise en charge à l'Hôpital du Point "G" (HPG), une étude portant sur 2 patients hospitalisés avait été réalisée à l'HPG durant une période de six mois allant du 1 janvier 2001 au 30 juin 2001. Les frais liés à l'hospitalisation comprenaient les frais induits par l'itinéraire de soins, transport, l'achat des médicaments, le forfait hospitalier et les frais chirurgicaux. Pour un Nombre d'hospitalisation de 2486 en 6 mois nous avons enregistré 102 indigents soit 4.1 p.100. Parmi les 162 malades il y avait 72 femmes et 90 hommes ; 40 patients de moins de vingt ans ; 94 patients venaient des zones rurales et 68 patients venaient de Bamako. Les caractéristiques socio-démographiques des ménages de notre étude ont été conformes aux données générales de la population malienne. L'examen des revenus a montré une grande dépendance financière des malades indigents vis-à - vis de l'aide sociale. Dans notre série 78 patients étaient en chirurgie, parmi ces 78 patients, 76 ont subit une intervention chirurgicale. 53.7p.100 des dépenses s indigents ont été effectuées 'par le service social, 36p.100 par le patient et 10.3p.100 par des personnes de bonne volonté. 90p.100 des frais totaux supérieurs à 25000 FCFA sont restés partiellement ou totalement impayés. Dans une perspective de recouvrement s couts, ces données illustrent les difficultés de concilier le fonctionnement des structures sanitaires et l'accessibilité des malades indigents aux soins de santé. | |
