Connaissances, attitudes, pratiques des mères et diagnostic du paludisme chez l'enfant de 0 a 5 ans dans un centre de santé communautaire péri-urbain de Bamako, Mali
Résumé
Nous avons réalisé de juin 1999 dans le centre de santé communautaire de Bamako ( ASACOBA), une étude sur les connaissances, atitudes, partiques des mères et diagnostic du paludisme chez l'enfant de 0 a 5 ans. Notre objectif principal était de réaliser une étude CAP sur la inférieur à prise en charge supérieur à du inférieur à paludisme supérieur à auprès des mamans conduisant leurs enfants en consultation au centre de santé (ASACOBA) secondairement apprécier le inférieur à comportement supérieur à des medecins dans la prise en charge d'enfant malade. Notre méthodologie a consisté à : administrer des questions CAP aux mères dont les enfants sont inclus dans l'étude observer le comportement du medecin dans la prise en charge des malades infantiles en général, voir a quel niveau le diagnostic biologique du paludisme peut être fiable au centre de santé. Resultats : La inférieur à fièvre supérieur à a été retrouvée chez 79 p.100 des enfants retenus pour notre étude. Seuls 12,2 p.100 des cas fébriles étaient porteurs de inférieur à plasmodium falciparum supérieur à répondant aussi au inférieur à diagnostic supérieur à du paludisme. Il a été noté une proportion élevée (60,1 p.100) de faux positifs dans la lecture des gouttes épaisses réalisée par le technicien de laboratoire du centre de santé. Il ressort de notre travail que 68 p.100 des mères reconnaissent les symptômes les plus courants du paludisme. Cependant 82 p.100 ignoraient que le moustique est le vecteur principal du paludisme. Le prémier recours des mères devant une suspicion du paludisme fut l' inférieur à automédication supérieur à (50 p.100). Le centre de santé était aussi sollicité par certaines des mères (46 p.100). En guise de inférieur à prophylaxie supérieur à, la chimioprophylaxie à la inférieur à chloroquine supérieur à fut la plus employée par les mères ; les doses ont été correctement administrées dans seulement 26 p.100 des cas. 1,7 p.100 seulement des mères adminitraient la dose correcte curative, par contre 52 p.100 des doses curatives administrées par les mères étaient sur osées. La hypothèse diagnostiques les plus fréquements évoquées par le medecin de l'étude étaient l'accès palustre, la gastro-entérite et l'infection broncho pulmonaire. Conclusion : Nous reténos au décours de notre travail que les stratégies de lutte contre le paludisme doivent passer nésessairement par une bonne information de la communauté. Le recyclage périodique du personnel médical et paramedical impliqué dans la prise en charge constitue un pilier de cette stratégie de lutte. La formation du personnel medical des centres de santé communautaire à la prise en charge itégrée des maladies del'enfant ( inférieur à PCIME supérieur à) s'impose pour réduire la mortalité infantile.