| dc.description.abstract | Contexte : Les lésions du pied sont une complication grave et fréquente du diabète. Elles exposent notamment au risque d'amputation. L'identification du pied à risque qui comprend entre autre la recherche des neuropathies, d'artériopathie des membres inférieures, de déformation des pieds et d'antécédent de lésion ou d'amputation est un acte crucial pour déterminer le risque de lésion du pied. En fonction du risque mesuré, une stratégie de prévention doit être mise en place. Objectifs : Identifier le risque podologique chez les patients diabétique, déterminer la fréquence des neuropathies, des artériopathies et des autres facteurs de risque, grader les pieds des patients. Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive en rétrospective qui s'est déroulé dans trois structures de troisième référence et dans deux centres de santé de référence du district de Bamako du mois de juillet 2008 au mois de février 2009. Résultats : Au terme de notre étude on a colligé 1192 patients selon les critères de l'étude. Le sexe féminin a été prédominant soit 73,1 p.100 avec un sexe ratio de 0,35 en faveur des femmes, l'âge moyen a été de 53,53 avec des extrêmes de 7 à 88 ans ; la tranche d'âge 50 à 79 a été la plus représentée. Plus de 90 p.100 de nos patients étaient de type 2 et moins de 10 p.100 étaient de type 1. Plus de la moitié de nos patients étaient en surcharge pondérale soit 56,62 p.100 . Les neuropathies périphériques ont représenté 28,8 p.100, on a trouvé une relation positive entre la neuropathie périphérique et l'âge (P égal 0,001) ainsi qu'avec la durée du diabète (P égal 0,001). L'artériopathie des membres inferieurs a représenté 23,2 p.100 . 26,7 p.100 de nos patients avaient un risque podologique. On a trouvé une relation positive entre la gradation à risque et la durée du diabète ainsi qu'avec l'âge des patients et l'équilibre du diabète. Conclusion : La prise en charge du pied diabétique passe tout d'abord par la prévention, les mesures de préventions des lésions ulcéreuses du pied sont souvent non adaptées pour les patients à risque. Une meilleure diffusion des recommandations existantes et une offre de formation spécifique semblent actuellement nécessaires | |
