dc.description.abstract | Il s'agit d'une étude prospective qui a pris en compte les patients reçus en chirurgie A entre décembre 2003 et novembre 2005 avec un diagnostic de cancer confirmé par l'histologie. L'objectif de ce travail était d'étudier les aspects épidémiologiques, cliniques et thérapeutiques ainsi que le suivi des patients à court terme. 77 patients ont été inclus, avec un âge moyen de 54,38 ans ( extrêmes 28 et 85 ans) ; un sex ratio de 3,52 en faveur des hommes. Les cultivateurs étaient les plus représentés parmi les professions avec 41,6 p.100 . L'épigastralgie était le principal motif de consultation (48,1 p.100 ) suivent les vomissements (26 p.100 ) et la dysphagie (5,2 p.100 ). Le retard à la consultation médicale avec comme raison le traitement traditionnel prolongé était constaté. Les principaux antécédents ont été : l'ulcère gastrique (49,35 p.100 ) ; gastrique chronique (9,09 p.100 ) ; cancer sur moignon de gastrectomie (1,3 p.100 ). L'habitude alimentaire à base de pâte de mil (tôt) a été retrouvée dans 80,5 p.100 des cas. Dans 36,4 p.100 le cancer siégeait sur la région antropylorique et le type histologique le plus fréquent était l'adénocarcinome (84,4 p.100 ). L'anémie a été retrouvée chez tous nos patients. Le traitement chirurgical a été réalisé chez 89,61 p.100 avec un faible taux de tumeurs résécables (58 p.100 ). La chirurgie palliative a représenté 86,9 p.100 des cas et la gastrectomie polaire inférieure avec anastomose type Billroth II a été le geste le plus réalisé (47,83 p.100 ). Dans notre série la morbidité post opératoire a été de 23,1 p.100 ; avec un taux de survie pendant six mois de : 7,7 p.100 pour les gastrectomies totales, 84,6 p.100 pour gastrectomies partielles et 7,7 p.100 pour les dérivations. Dans notre série la survie globale à 6 mois a été de 48, 10 p.100 quelque soit le geste chirurgical effectué. Un diagnostic précoce est souhaitable par des campagnes de dépistage en masse pour améliorer le pronostic de ce cancer dans notre pays. | |