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dc.contributor.authorCissé, Boubacar Sidiki
dc.date.accessioned2023-08-04T18:35:29Z
dc.date.available2023-08-04T18:35:29Z
dc.date.issued1999
dc.identifier.other99M05
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/10178
dc.descriptionThèse d'exercice : Médecine : Bamako : 1999
dc.description.abstractLa lèpre est une maladie infectieuse faiblement contagieuse à manifestations cutanéo-nerveuse et/ou systématique. Elle sévissait autrefois dans tous les continents. En Afrique très peu d'études récentes ont été faites sur les aspects cliniques et épidémiologiques relatives aux cas de lèpres et notre étude est la première au niveau national. Notre étude a pour but de comparer les différents aspects cliniques et épidémiologiques en 1988 et 1997 (environ 10 ans). Au cours de ces deux études qui ont porté sur 214 patients dont 93 dossiers en étude retrospective et 119 patients en étude prospective, les aspects cliniques et épidémiologiques ont varié en fonction des individus et du milieu de vie socio-économique selon les deux années. Au total nous avons noté au point de vue épidémiologique : une diminution de la fréquence de la lèpre infantile (19,5 p. 100 en 1988 à 10,9 p. 100 en 1997), -l'atteinte du sexe masculin est prédominant au cours de deux années (58,1 p. 100 d'hommes contre 41,9 p. 100 de femmes en 1988 ; 52,10 p. 100 contre 47,89 p. 100 en 1997) ; - le nombre de cas de lèpre a diminué chez les urbains entre 1998 et 1997 ; cependant la prédominance observée chez les ruraux est la même au cours des deux années de 79,3 p. 100 en 1988 à 60,5 p. 100 en 1997) ; -une diminution du délai de consultation entre 1988 et 1997 (3 ans en 1988 et 2 ans en 1997) ; -l'atteinte par la lèpre ne semble pas exclusivement liée au contage (39,8 p. 100 en 1988 et 37,8 p. 100 en 1997) avec la lenteur et la limitation de la contagiosité. Au point de vue clinique : -la lèpre maculaire est actuellement la plus observée (48,4 p. 100 en 1988 contre 71,4 p. 100 en 1997). Ceci révèle que les formes nodulaires et caricaturales diminuent, rendant le diagnostic de lèpre de plus en plus difficile. La majorité des patients viennent consulter pour dermatoses sans suspecter la lèpre (81,5 p. 100). -la multiplicité des lésions en 1988 a cédé la place au petit nombre de lésions en 1997 (52,7 p. 100 ont plus de 5 lésions et 65,5 p. 100 ont moins de 5 lésions), - la fréquence des formes de lèpre est inversée entre les deux années (54,8 p. 100 de MB et 45,2 p. 100 de PB en 1988 ; 37 p. 100 de MB et 63 p. 100 en 1997), les invalidités graves (degré 2) s'observent de plus en plus rarement (21,5 p. 100 en 1988 contre 1,7 p. 100 en 1997). Ces faits rendent compte que les formes graves de lèpre reculent d'année en année surtout avec les progrès réalisés dans le cadre de la polychimiothérapie mais l'IEC pour le dépistage précoce et le traitement doit être de plus en plus renforcée au sein des communautées rurales.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité de Bamako
dc.subjectLèpre, Pathologie, Epidémiologie, Etude prospective, Etude retrospective, Population rurale, Population urbaine
dc.titleLes aspects cliniques et épidémiologiques des nouveaux cas de lèpre à l'Institut Marchoux : étude retrospective (année 1988) et étude prospective (année 1997)
dc.typeThesis


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