| dc.description.abstract | Notre étude a concerné des malades hospitalisés ou suivis dans les services de Médecine Interne ABCD, de Médecine E et de Gastro-Enterologie de l'Hôpital National du Point G. L'étude a duré 13 mois de novembre 1996 à décembre 19997. 110 patients ont été retenus selon les critères d'inclusion (tout adulte infecté par le VIH/SIDA consentent). Ils ont tous bénéficié d'un examen clinique complet et d'une échographie abdominale incluant la base du thorax. Les lésions ont été retrouvées chez 66 soit 6 p.100 de l'échantillon. Ces lésions ont été corrélées au taux de lymphocytes T, aux catégories cliniques, âge et sexe des patients. Il n'a pas été noté de corrélation entre aspects échographiques, âge et sexe. Par contre entre échostrucuture du foie et taux de lymphocytes T d'une part, taille du foie, présence d'adénopqthies et catégories cliniques d'autre part, nous avons retrouvés des corrélations. Il existe en effet, plus d'anomalies échostructurales du foie chez les patients ayant un taux de lymphocytes T diminué que les patients ayant un taux de lymphocytes normal (P inf. a 0,05). Les gros foies et les adénopathies sont plus fréquents chez les patients classés catégorie C que chez les patients classés catégories cliniques B avec rspectivement P inf. a 0,05 et P inf. a 0,01. Par ailleurs les lésions hépatobiliaires prédominent (48,5 p.100), puis suivent les lésions rénales (18,7 p.100), les lésions spléniques (10,5 p.100) ; les épanchements de séreuses (9,9 p.100[ascite égal 3,5 p.100]), les adénopathies (7,6 p.100) ; les lésions pancréatiques et pelviennes respectivement (2,3 p.100). L'échographie abdominale, examen non invasif et rapidement réalisable peut être d'un apport non négligeables dans la prise en charge précoce des malades infectés par le VIH/SIDA. Nous suggérons que des études complémentaires essayent d'apporter des réponses plus en détails quant aux différentes étiologies des lésions échographiques que nous avons observées dans notre contexte malien. | |
