Pathologies urinaires au service de pédiatrie du CHU Gabriel Touré : prévalence et problèmes de la prise en charge hospitalière

Abstract

Cette étude transversale, retrospective s'est étendue sur 3 ans et 3 mois ( du 1er janvier 1994 au 31 mars 1997). Au cours de cette période, sur 10353 dossiers d'hospitalisations nous avons retrouvé 103 dossiers de néphropathies et uropathies. Ceci nous a donné logiquement une prévalence de p.100. Nous avons retenu selon les critères d'inclusions 72 dossiers. Les enfants étaient âgés de 0 à 15 ans. Le sexe ratio est de 1.4 pour le sexe masculin. Nous avons tenté dans notre étude de déterminer les fréquences des antécédents médicaux, de symptômes fonctionnels et physiques, des examens paracliniques effectués et des affections rencontrées. Ainsi dans l'ensemble de l'effectif nous avons trouvé 41, p.100 de cas de syndrome néphrotique, 22, p.100 des cas d'infection des voies urinaires, 12, p.100 des cas de glomerulonéphrites aigue et chronique, 9, p.100 des cas de tumeurs rénales, 6, p.100 des malformations congénitales réno-urinaires et des néphropathies indéterminées pour chacun des cas. La durée d'hospitalisation est en moyenne de 17 jours. Le taux de léthalité est de 16, p.100. Les difficultés diagnostiques sont dues à l'incapacité des parents à couvrir les coût des examens, insuffisance de plateau technique à Bamako (scanner, biopsie rénale, dialyse, lithopsie, transplantation). Enfin nous retenons que les pathologies urinaires démeurent des véritables problèmes au Mali à l'instar des autres pays en voie de développement.