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dc.contributor.authorDiabaté, Mamoutou
dc.date.accessioned2023-08-04T18:31:27Z
dc.date.available2023-08-04T18:31:27Z
dc.date.issued1998
dc.identifier.other98M09
dc.identifier.urihttps://www.bibliosante.ml/handle/123456789/10127
dc.descriptionThèse d'exercice : Médecine : Bamako : 1998
dc.description.abstractNotre étude est une étude d'observation, prospective s'étendant sur une période de 24 mois allant du 1er juin 95 au 30 juin juin 97 au service d'urologie de l'Hôpital National du Point G. Elle porte sur 39 cas de tumeur de vessie. Nos objectifs sont de : déterminer la fréquence des tumeurs de vessie dans le service d'urologie de l'HPG ; étudier les particularités cliniques du cancer de la vessie dans notre contexte ; évaluer nos moyens diagnostiques et thérapeutiques devant un cancer de vessie. Les tumeurs de vessie représentent 3, p.100 de l'ensemble des malades hospitalisés au cours de notre période d'étude. Elles constituent la sixième cause d'hospitalisation en urologie. Elles occupent la 3è place dans les pathologies vésicales en urologie après la FVV et les calculs de vessie. C'est le premier cancer des voies urinaires. L'âge moyen de nos malades est de 47,5 ans avec des limites d'âge allant de 16 à 77 ans. Nous avons retrouvé une prédominance du sexe masculin avec un sexe ratio de 2,3. Les paysans, les ménagères, les ouvriers sont les professions les plus touchées par l'affection. Les régions les plus concernés par les tumeurs de vessie sont : le district de Bamako (33, p.100), Ségou (23, p.100), koulikoro (17, p.100). Les facteurs de risques les plus retrouvés chez nos patients sont : la bilharziose urinaire (15, p.100), le tabac (12, p.100). Il existe des associations de facteurs de risque : bilharziose urinaire plus tabac (25, p.100), bilharziose urinaire plus thé (10, p.100). L'hématurie est le signe clinique le plus retrouvé chez nos patients (10 p.100) suivies de la dysurie (84, p.100) et de la pollakiurie (89, p.100). 51, p.100 de nos malades avaient un mauvais état général. Les examens complémentaires pratiqués chez nos malades sont : un cas de cytologie urinaire, l'échographie transvésicale qui a revelé la tumeur dans 82, p.100 des cas ; l'UIV a revelé l'existance de la tumeur de vessie dans 22 cas sur 29 malades, l'UCR a montré la tumeur dans 4 cas sur 4, la cytoscopie dans 13 cas sur 14 malades. Le carcinome épidermoide est le type histologique le plus fréquent soit 54, p.100 des cas. Les localisations les plus fréquentes ont été par ordre décroissante : la position diffuse, la position postérieure, la position latérale. Le choix thérapeutique a porté surtout sur la chirurgie classique à ciel ouvert. Notre voie d'abord de prédilection est la voie intrapéritonéale. La technique chirurgicale la plus utilisée a été la cystectomie totale plus le Coffrey. Il y a eu un seul cas de résection endoscopique de la tumeur. 52, p.100 de nos malades opérés pour cancer de vessie ont une durée moyenne de survie inférieure à un an. Les 22 malades non opérés ont développé pour la plupart soit : une insuffisance rénale (23, p.100), une cachexie (19, p.100), une phlébite (2, p.100), décès (12,8(. Au terme de notre étude nous pouvons dire que les tumeurs de vessie, malgré l'amélioration des techniques chirurgicales, d'anesthésie et de la réanimation connaissent des insuffisances thérapeutiques et des difficultés de diagnostic précoce dans notre contexte.
dc.language.isofr
dc.publisherUniversité de Bamako
dc.subjectTumeur vessie. equence, Patholologie, Diagnostic, Echographie, Epidemiologie, Facteurs risque, Traitement, Chirurgie, Complication. Pronostic. Etude prospective
dc.titleEtude des tumeurs de vessie en urologie de l'Hôpital National du Point "G" : 39 cas
dc.typeThesis


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