| dc.description.abstract | Troisième cause de cause chez les enfants âgés de 1 mois à 14 ans, les infections rspiratoires sont responsables des séquelles lointaines et peuvent être à l'origine d'affections chroniques de l'adulte. Les IRAB se placent au premier rang de la mortalité par IRA car responsables de plus de 70 de décès. Elles constituent 30 à 40 des hospitalisations dans les pays en voie de développement. Au cameroun une enquête a été réalisée en 1991 a montré que les IRA chez les enfants se situaient au troisième rang des causes de décès après la diarhée et le paludisme. Les IRA en general et les IRAB en particulier du fait de leu morbidité et de leur mortalité élevées, constituent un véritable problème de santé publique pour les pays en voie de développement et notamment le Cameroun. C'est fort de cette constation qu'une étude a été entreprise au PJIB de l'Hôpital Central de Yaoundé du 1er Novembre 1996 au 28 Février 1997. Ce travail a porté sur 133 cas d'enfants âgés de 0 à 14 ans syr l'aspects modalités prise en charge hospitalière et coût du traitement. Ce travail a révelé que la prise en charge hospitalière des IRAB de l'enfant au PIJB de l'Hôpital Central de yaoundé ne tient pas compte des recommandations de l'OMS. En effet, parmi les 133 cas recrutés, seuls 29 (21,8) cas ont pu répondre de à la classification selon les recommandations de l'OMS. Il est par ailleurs ressorti de cette étude que parmi les antibiotiques, les aminosides sont fortement prescrits (63,9 des cas); suivies des penicuillines du groupe A (57,1 des cas). S'agissant des adjuvants, les antipyrétiques et les solutés par voie intraveineuse sont fortement prescrits (84 des cas pour chacun). Le coût moyen de la prise en charge hospitalière empirique d'une IRAB est de 28.058 +/- 25.737 FCFA contre 5.991 +/- 4.391 FCFA dans la prise en charge selon les recommandations de l'OMS. Compte tenu de ce constat, il ressort les recommandations suivantes : 1. la sensibilisation des praticiens sur la necessité d'une prise en charge des IRAB de l'enfant selon les recommandations de l'OMS ; 2. L'encouragement et le renforecement de l'enseignement de la prise en charge des IRAB de l'enfant selon les recommandations de l'OMS dans les faculté de médecine ; 3. Le renforcement de la politique des médicaments essentiels avec des prix bas pour permettre de minimiser le coût de la prise en charge des IRAB dans les pays en développement | |
